Contestation présidentielle au Venezuela : Maduro dénonce un « coup d’Etat » des USA

Le président controversé du Venezuela a exprimé sa désapprobation face aux manifestations qui ont éclaté après les élections, qualifiant les responsables de ces actes de « fascistes », de « criminels » et de « drogués ». Il a dénoncé un complot préalablement orchestré visant à perturber l’ordre public et à déstabiliser le pays. Selon lui, ces individus cherchent à semer le chaos et à instaurer un climat d’insécurité dans le pays. Le chef de l’État a promis de prendre des mesures sévères pour rétablir l’ordre et punir les coupables.

Les Etats-Unis et l’autorité électorale au Venezuela

Nicolas Maduro a vivement critiqué les Etats-Unis lors d’une conférence de presse, les accusant de se prendre pour l’autorité électorale au Venezuela. Il a spécifiquement visé le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, dénonçant un complot mené par les Etats-Unis, l’extrême droite internationale et le capitalisme sauvage. Blinken avait déclaré avoir des preuves incontestables que l’opposant Edmundo Gonzalez avait remporté l’élection présidentielle du 28 juillet.

Les manifestations contestent les résultats de la présidentielle

Lors de son discours, Maduro est revenu sur les manifestations ayant eu lieu pour contester les résultats de l’élection présidentielle. Il a dénoncé les attaques contre les bâtiments et symboles du pouvoir, notamment les statues de Simon Bolivar et Hugo Chavez. Maduro a affirmé que ces attaques étaient le fait de criminels et de drogués, entraînés au Texas et exécutant un plan prémédité par des fascistes.

Le Venezuela s’attend à de nouvelles manifestations samedi pour protester contre la réélection de Maduro, qui continue de menacer les chefs de l’opposition contraints de se cacher. Maria Corina Machado, figure de proue de l’opposition, a appelé ses partisans à se rassembler dans les rues de Caracas.

Source de l’article : Francetvinfo